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Les espaces verts

 

Les espaces verts représentent un poste important de consommation d’eau pour une collectivité. Il existe en conséquence de nombreuses manières de réduire significativement les prélèvements et donc le coût pour la collectivité.

Penser les aménagements paysagers en fonction des consommations en eau

Lors de la création d’un aménagement paysager, sa consommation en eau et son système d’arrosage doit être intégré dès sa conception :

  • Les essences peu consommatrices (généralement adaptées au climat méditerranéen) devront être privilégiées.
  • Si la collectivité fait le choix d’implanter des pelouses, on retiendra là encore des espèces de gazons résistant à la chaleur voir aux embruns (zoysia etc.). Il faut également garder à l’esprit que la solution la plus efficace pour limiter la consommation d’eau des espaces verts consiste à réduire les surfaces enherbées.
  • Intégrer et dimensionner le système d’arrosage à la conception du projet afin d’être réellement efficace et d’éviter d’arroser routes et trottoirs… Selon les types d’espace verts (haies, pelouse, arbustes, jardinières etc.) le système d’arrosage devra être adapté et dimensionné (goutte à goutte en ligne, microjet, enrouleur etc.)
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esapce vert communal

Optimiser l’arrosage

La pratique montre que les espaces verts, et tout particulièrement les gazons des terrains de sport sont trop arrosés. A cela, deux raisons principales :

  • la dose d’eau est souvent réglée une fois pour toutes. Elle est calculée pour satisfaire les besoins du gazon pour les jours les plus chauds, et même un peu plus « au cas où ». Et cette dose maximale est apportée de mai à octobre ;
  • les apports d’eau par la pluie ne sont que rarement pris en compte et bon nombre d’arroseurs fonctionnent encore sous la pluie...

Au-delà du gaspillage d’eau, l’arrosage trop abondant crée certains problèmes : vulnérabilité aux maladies, compactage du sol, surconsommation d’énergie (pompes, systèmes d’arrosage etc.).

Il apparait donc essentiel d’optimiser l’arrosage en apportant la quantité d’eau réellement nécessaire aux besoins des plantes en fonction des conditions météorologiques. Ceci nécessite une automatisation adaptée de l’arrosage (programmateur permettant de définir la durée et la période d’arrosage). Cet investissement est très rapidement amorti grâce aux économies d’eau, d’énergie et d’entretien réalisées.

1. Connaître le besoin réel des plantes en fonction des conditions météo

Pour cela certaines collectivités ont fait le choix d’une gestion centralisée de l’arrosage avec notamment l’installation d’une station météo. Cette approche est généralement envisageable et pertinente pour les collectivités importantes en nombre d’habitants et permet de très fortes économies. MétéoFrance propose également un service permettant de connaître précisément la quantité d’eau nécessaire pour l’irrigation en fournissant, un calcul précis et localisé de l’évapotranspiration. Pour plus d’information, cliquer ici.

2. Arroser aux bons moments et avoir des « bonnes » pratiques

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arosage à midi en période estivale

L’arrosage doit être réalisé aux heures les plus fraiches pour éviter les pertes par évaporation. Idéalement au petit matin, avant le lever du soleil (la programmation permet cela sans mal). De même par fort vent l’arrosage est à proscrire, les pertes par évaporation directe étant trop importantes : elles peuvent aller jusqu’à 50%. Ceci est d’autant plus vrai en Roussillon où la tramontane est un vent violent et sec.

Certaines pratiques de jardinage permettent également de favoriser les économies d’eau : généraliser le paillage etc..

Utiliser des ressources alternatives

L’irrigation des espaces verts ne nécessite pas une eau de qualité potable comme celle des nappes. Sur de nombreuses communes, des canaux et agouilles à vocation d’irrigation sont présentes. Ces installations hydrauliques sont souvent gérées par des ASA. La collectivité peut donc se rapprocher de cette dernière pour définir les modalités d’utilisation de cette eau à vocation d’irrigation.

Rappels importants

  • Si l’eau d’irrigation est prélevée sur le réseau « eau potable », un compteur doit être présent. Le comptage est la condition préalable indispensable à une bonne gestion de l’eau. Par ailleurs, l’eau consommée doit être payée même si la même collectivité irrigante assure également la production d’eau potable : cela permet d’alimenter le budget annexe de l’eau de la dite collectivité et de respecter le principe « l’eau paie l’eau ».
  • Si l’eau est prélevée dans un puits ou forage non lié au réseau d’alimentation en eau potable, l’ouvrage doit être muni d’un compteur et déclaré à l’administration (Police de l’eau si le volume prélevé est supérieur à 1 000 m3/an). Si vous souhaitez de l’aide et des conseils pour réaliser ces procédures, contactez-nous. Par ailleurs, le Syndicat Mixte peut également réaliser, si nécessaire, certains travaux pour que l’ouvrage respecte les règles de l’art.

Quelques exemples d’économies d’eau dans la gestion des espaces verts en France suite à une politique volontariste en la matière :

• Brest : -64% pour l’arrosage de son stade • Dijon : -50% pour l’ensemble de ses espaces verts en deux ans

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