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Accueil Nappes du Roussillon > Grands enjeuxDes niveaux piézométriques à la baisse

Des niveaux piézométriques à la baisse

 

Le suivi des nappes depuis plus de trente ans montre un déséquilibre quantitatif chronique : les prélèvements dans les nappes excèdent les capacités de recharge naturelle. C’est particulièrement le cas des nappes profondes.

Nappes pliocènes : un déséquilibre confirmé

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Chronique piézométrique à Perpignan entre 1974 et 2012

Le niveau des nappes profondes est suivi par un réseau de 18 ouvrages qui permettent de connaître la cote piézométrique des nappes, c’est-à-dire leur niveau.

Depuis les années 60, le niveau des nappes profondes est à la baisse, lente et régulière. Au cours d’une année, les niveaux chutent brutalement en été pour remonter dès l’automne, c’est le cycle classique des prélèvements. Toutefois, la courbe de tendance à long terme prouve que le niveau est à la baisse.

Cette tendance incite à s’interroger sur la durabilité de ces prélèvements sur le long terme. Avec des besoins probablement en hausse dans les années à venir (changement climatique, augmentation de population), comment assurer la disponibilité en eau pour tous ?

Nappes quaternaires : dépendantes de la climatologie

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Niveau des nappes quaternaires et du cours d’eau sur le bassin du Tech, montrant la relation entre eaux de surface et souterraine

Le niveau des nappes superficielles est suivi par un réseau de 5 piézomètres. Chaque ouvrage représente un secteur : Saint Hippolyte pour l’Agly, Millas pour la Têt, Alénya pour le Réart, Ortaffa pour le Tech, Le Barcarès pour la bordure côtière. Le suivi est globalement plus récent que pour le Pliocène.

Aucune tendance significative à la baisse ou à la hausse n’est observée à une échelle globale. Les nappes quaternaires sont en effet très liées à la pluviométrie et aux cours d’eau avec lesquels elles sont en relation. Leur niveau évolue donc en fonction des variations climatiques.

Les nappes quaternaires étant très liées aux activités de surface, leur recharge dépend en grande partie de la présence de zones non imperméabilisées. L’urbanisation croissante des terrasses alluvionnaires (vallées des cours d’eau) depuis la deuxième moitié du XXème siècle va à l’encontre de ce principe.

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